Françoise Bongard

L’atelier (suite)

L'aide de la lumière...

Parfois un rayon de soleil passe sur la peinture en train se se faire, comme une caresse, comme un clin d’oeil, qui éclaire le travail, le replace dans un chemin plus juste…

Discipline...

C’est le rythme du séchage de l’huile qui impose le rythme du travail, il faut se tenir à cette discipline car l’impatiente peut défaire et gâcher un premier jet, un détail, une lumière, il s’agit de respecter cette contrainte en commençant plusieurs peintures en même temps car ainsi on évite de s’acharner …
L’atelier devient alors un terrain où se déroule une belle bataille entre ses volontés et la volonté du paysage en train de naitre…

Tentations diverses...

L’appel du dehors se fait souvent sentir, on se sent parfois attaché à sa tache, dépendant de cette créativité qui tenaille et parfois ne veut pas se rendre alors on va chercher au dehors des consolations, des divertissements, ou des inspirations, mais on revient vite devant le chevalet comme démangé par le besoin de peindre, de voir apparaitre peu à peu, dans des avancées et des reculs, la vison qui déroule ses accidents, ses surprises et qui finalement arrive à son terme… Pourtant comme il est difficile ensuite de lâcher la peinture, de savoir quand il faut l’abandonner, quand enfin elle est parvenue à son point de suspension…

Production...

Finalement les peintures s’accumulent, il s’agit d’établir une cohérence, une ligne de style entre elles, comme un sentier qui déroule ses paysages, les confronter, les faire parler, les écouter afin de dclencher une conversation silencieuse…

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